Les 2 faces d’une pièce d’euro sont bien différentes, mais il s’agit bien de la même pièce… De janvier à février, les titres de la presse péruvienne (voir exemple ci-après) , tant « grand public » que « agriculture et économie » ont indiqué à répétition que le Pérou importait des frites congelées d’Europe (principalement de Belgique et des Pays-Bas), alors que la récolte 2018 (pommes de terre principalement plantées en octobre ’17 et récoltées en mars ’18 (ils sont dans l’hémisphère Sud !)) dépasse les 4,5 millions de tonnes et que les prix aux producteurs sont catastrophiquement bas… Les producteurs péruviens, tout comme les producteurs ouest-européens, ont en effet emblavé plus et bénéficié d’un climat très favorable au cours de la saison qui s’achève… Fin mars, le « Sillon belge » (voir plus loin) titrait (à propos de la pomme de terre) « Toujours en croissance mais menacée par le protectionnisme » avec une info comme quoi les autorités brésiliennes (mais aussi d’autres pays latino-américains, dont le Pérou)) avaient « pris des mesures antidumping injustifiées »…
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