L’usage des produits phytos est extrêmement réglementé et, lorsque les conditions d’utilisation sont pleinement respectées les résidus des différentes matières actives (ou de leurs métabolites) dans les productions sont très faibles, voire en-dessous de la limite de détection. Ce critère fait d’ailleurs pleinement partie des conditions d’agréation de chaque matière active dans chaque produit commercial sur chaque culture concernée.
Les opposants aux phytos avancent régulièrement la méconnaissance relative d’un éventuel effet « cocktail » dû à la présence simultanée de plusieurs résidus dans un produit alimentaire. Pour répondre à cela, la démarche Ecophyto a été initiée il y a déjà plusieurs années dans le secteur fruitier, puis un projet commun aux fruits, légumes et pommes de terre a été financé par la Région wallonne (SPW – ARNE) de 2018 à 2020, avec comme objectif de contribuer à la réduction du nombre de résidus différents dans les productions concernées, par le biais de la réduction du nombre de matières actives différentes utilisées en culture. Plus largement, les critères de choix étaient basés sur le profil de chaque matière active par rapport à son impact sur l’eau, les abeilles, les insectes utiles (auxiliaires), l’utilisateur et le consommateur, ce qui rejoint la notion de « candidats à substitution » définie au niveau européen, de manière à contribuer à la réduction des risques multiples liés à l’usage des phytos.
Depuis 2021 la Fiwap a intégré une action de test de la démarche Ecophyto dans son programme annuel cofinancé par le Centre Pilote Pomme de terre. 2024 était la 4ème (et dernière) année de test. Le présent article reprend les résultats des années 2023 et 2024. Pour les années 2021 et 2022 nous vous renvoyons vers le Fiwap-Info 174 et les exposés faits lors des sessions phytolicence organisées par le CPP.
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