Mardi 27 novembre, une convention « pommes de terre robustes bio » a été signée au salon Interpom – Primeurs à Courtrai en présence du Ministre wallon de l’agriculture René Collin par 37 professionnels de la filière pomme de terre bio en Wallonie, Flandre et les Pays-Bas. Il y avait plus de 65 personnes présentes.
Il s’agissait, à l’image de ce qui s’est déjà fait en 2017 aux Pays-Bas (par Bionext) et en juillet de cette année en Région flamande (par Bioforum), de réunir les différents acteurs de la filière pomme de terre bio, afin de promouvoir et développer l’utilisation de variétés de pommes de terre robustes dans la filière bio. Cet évènement rassemblait des professionnels belges, de Flandre et de Wallonie, des Pays-Bas et de France. Cela a permis de nouer de nombreux contacts entre partenaires. À l’image de ce qui s’est passé aux Pays-Bas on espère que la convention va dynamiser et accélérer les évolutions dans le secteur de la pomme de terre bio.
Il s’agit, à l’horizon 2021, de faire en sorte que 100% des variétés utilisées en culture bio, le soit à partir de variétés robustes, c’est-à-dire fortement tolérantes ou résistantes au mildiou. Afin de diminuer les risques de grands dégâts causés par le mildiou, et en même temps réalisant une réduction de l’utilisation du cuivre dans les cultures de pommes de terre bio.
Les signataires, parmi lesquels on retrouve d’une part les producteurs de plants et de pommes de terre de consommation, les obtenteurs et les maisons de plants, des négociants, et la distribution… d’autre part les structures faisant de la recherche-développement, de l’encadrement et de la vulgarisation. Ceci montre la volonté d’une meilleure communication et coopération au sein de toute la filière pommes de terre bio.
La signature de la convention, réhaussée par la présence du Ministre wallon de l’agriculture René Collin, a été précédée par 3 conférences ayant trait à la création variétale de variétés robustes (Alice Soete, CRA-W), à l’utilisation des gènes de résistances et à leur gestion (Edouard Vermersch, Desmaizières – Agrico France) et au développement de la culture de pommes de terre bio aux Pays-Bas (Alex van Hootegem, un producteur bio), sans l’utilisation du cuivre et avec des variétés robustes.
Plusieurs participants ont rappelé l’importance qu’au moins un des essais de variétaux de suivis soit fait sur des terres en culture biologique. Afin de limiter les risques pour les agriculteurs bio, cela devrait se faire idéalement sur des terres en bio d’un institut tel que le CRA-W.
Certains participants n’ayant pas signé la convention le feront dans les semaines ou mois à venir. Par ailleurs d’autres maisons de plants et la grande distribution seront approchés dans les mois qui viennent pour signer la convention.
En gros, c’était un début festif d’une collaboration interrégionale et internationale importante à travers toute la chaîne de pommes de terre bio !
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