Introduit en Europe au milieu du 19ème siècle, le mildiou de la pomme de terre causé par Phytophthora infestans (P.i.) constitue depuis une menace importante pour la culture. Certaines années, les producteurs doivent intervenir de manière hebdomadaire pour lutter contre cette maladie : il n’est pas rare de compter de 15 à 20 pulvérisations fongicides sur une saison culturale. Cette fréquence d’intervention très élevée résulte d’une part de l’extraordinaire agressivité du champignon en conditions favorables mais également de la sensibilité importante de la grande majorité des variétés cultivées.
Durant ces 15 dernières années, une évolution importante des populations de mildiou a été constatée en Europe de l’Ouest avec l’apparition de souches plus virulentes, pouvant s’adapter et se développer dans des conditions de température plus extrêmes et dans certains cas montrer une moins grande sensibilité à certains fongicides.
Depuis 2013, grâce à une action de surveillance concertée au niveau européen, une caractérisation génotypique des populations de mildiou a été possible. Parallèlement, les isolats belges ont été étudiés pour leur caractère phénotypique : profil de virulence et résistance aux fongicides.
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