Pour rappel, la pré-germination, ce n’est pas qu’une affaire de précocité de production, c’est aussi plus de tiges, des levées plus régulières (et moins de manques à la levée), moins de maladies (entre plantation et fin de levée, mais aussi moins de risque mildiou), et des poids sous eau plus élevés plus rapidement. Tout cela pour profiter autant que possible des prix plus élevés en tout début de saison, quand la demande est plus importante que l’offre sur certains marchés.
Le but de la pré-germination, c’est d’amener le plant juste avant la plantation à un stade où les germes sont courts, stables et solides. Dans le cas de productions les plus hâtives (et mûres) possibles, on préfèrera la germination apicale qui va produire une ou peu de tiges, et donc peu de tubercules, qui auront l’occasion d’arriver à un gros calibre et à un taux de matière sèche suffisamment élevé assez rapidement. Quand on veut plus de tiges, pour avoir plus de (petits ou moyens) tubercules, on préfèrera que la dominance apicale soit levée, afin que la germination latérale se mette en route, produisant plus de tiges et donc plus de tubercules…
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