Mis à part quelques rappels et généralités, l’article qui suit ne traite pas spécifiquement du fractionnement des apports en macro- , méso- et oligoéléments… Il tente simplement de faire le point en matière de fertilisation foliaire. Ce qui ne préjuge pas de l’intérêt du fractionnement azoté et potassique (voire phosphorique) avec des épandages sous forme solide en cours de culture, en utilisant ou non l’application localisée. Nous reviendrons sur ces sujets-là à l’avenir….
Si la fertilisation foliaire se développe, c’est en partie à cause de l’intensification de la culture d’une part (avec concomitamment des prélèvements plus importants de tous les éléments chimiques), et des manques d’apports d’engrais de ferme d’autre part. Il est en effet prouvé que lorsqu’il y a des apports réguliers (de divers) engrais de ferme, il y a rarement des problèmes de carences en méso- et surtout en oligoéléments. Mais, étant donné que le non apport de matières organiques soit s’impose (par son absence), soit se justifie (pour diverses raisons, notamment une gestion de l’azote plus compliquée) … il faut parfois compenser avec des apports foliaires. Les carences ou blocages se marqueront d’autant plus qu’il fait sec, qu’il y a des problèmes de pH (valeurs supérieures à 7,00), de tassements ou des teneurs trop fortes en certains autres éléments.
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