Plus de 70 espèces de pucerons sont susceptibles de transmettre le PVY. Ce virus infecte la pomme de terre mais également d’autres solanacées cultivées telles que le tabac, le piment, la tomate et l’aubergine. Le PVY infecte également de nombreuses plantes sauvages. Plus de 36 espèces végétales ont été identifiées comme étant sensibles à ce virus. Les plantes de pomme de terre infectées par le virus peuvent présenter différents types de symptômes tels que des mosaïques, de nécroses des nervures, des lésions nécrotiques du feuillage, des feuilles gaufrées, du nanisme, ou encore des nécroses annulaires sur les tubercules pour les variétés qui y sont sensibles (figure 1). Ce virus occasionne également des pertes de rendement très variables en fonction du taux d’infection du lot et de la sensibilité de la variété. Une enquête réalisée en 2017 auprès de 14 pays d’Europe et d’Amérique du Nord a démontré que le PVY était le virus le plus dommageable pour la culture de plants de pommes de terre. Les résultats de cette enquête sont présentés dans le document de thèse de Brice Dupuis.
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